dimanche 25 octobre 2009

Epilogue

Ayé, rentrées. On a bouclé le tour, même si l'avion du retour a pris a peu près la même route que nous à l'aller, donc bon, ça fait pas vraiment une boucle, mais c'est tout comme.

Trois pays, trois langues, trois cultures en un peu moins d'un mois, c'est beaucoup et avant même de rentrer à Paris, on se mélangeait déjà un peu les pinceaux. "C'était à Irkoustk ça non ?", "Ah, c'était pas à Oulan-Bator plutôt ?", "Non non c'était dans le second, euh, troisième train". C'était un peu le risque et c'était aussi un peu l'intérêt, pour nous, de ce blog : d'avoir un fil, une possibilité de retracer chronologiquement les grandes lignes de notre voyage. Si, en plus, celui-ci vous a plu et vous a un peu fait voyager comme certains nous l'ont dit, alors tant mieux, on est ravies.

Un voyage compressé donc intense et qui, contrairement à ce qu'on pourrait penser, ne passe pas rapidement. A Pékin, Moscou paraissait très loin et aujourd'hui, depuis Paris, j'ai du mal à croire que nous ayons réussi à caser tant de choses en si peu de jours. Un voyage progressif, sans le choc de la descente d'avion et de l'arrivée brusque dans la ville depuis l'aéroport mais, quand même, à chaque pays, à chaque frontière, des changements radicaux de visages, de langue, de style de vie, d'architecture, d'ambiance.

La Russie, avec son style soviético-tape à l'œil qui se lit sur les gens, dans les rues, sur les monuments. Les Russes, rustres, chaleureux, alcooliques et curieux. La Mongolie, avec un brusque virage vers l'Asie dans les visages et dans la nourriture et un style entre le nippon et le kazakhe. Sans parler de la langue, un mélange d'arabe, de chinois et de russe. Puis la Chine enfin, sa population monstrueuse ; Pékin, ses perpétuels travaux, son bruit, son activité incessante. Et ses habitants qui vous dévisagent dans le métro ou rigolent en regardant vos cheveux.

Et enfin, et nous terminerons là-dessus, un voyage qui a réunit pas mal de records, comme l'a fait remarquer Emilie. Nous avons traversé le plus grand pays du monde puis sommes allées dans le pays le plus peuplé du monde. Nous avons vu le lac le plus profond du monde puis marché sur le plus long mur qui puisse exister. Et, surtout, nous avons vu la plus grande statue d'Asie avec un cheval. Et ça, c'est classe.

Bonus : les vieux de Beijing

Les vieux de Beijing, ils sont à la cool. Ils ont des petits parcs qui leur sont réservés avec tout pleins d'appareils pour faire un peu de sport, hop hop. Ils ont plein de potes, qu'ils retrouvent dans les jardins. Ils ne jouent pas au bridge, les vieux de Beijing, ils dansent, ils chantent, ils jouent au badminton, tapent dans la balle. Nous, ils nous ont bien plu.
















Last dayz (2/2)



Un marché, plutôt pour les touristes, mais assez marrante, avec des brochettes, entre autres, de scorpions et de criquets :








La graaaande muraille :



(un peu déglinguée par endroit ...)



E-pui-sant. Un peu plus de 10 km de marche sur la muraille, monter, descendre, monter, descendre, probablement deux ou trois fois l'équivalent de la tour Montparnasse. Avec parfois des marches hautes de 50 cm.




(c'est pour ça que Emilie a du convaincre Igues que la fin du parcours était proche, lui voulait faire demi-tour)


Puis redescente dans la capitale, sa pollution, ses vélos, son marché au thé :




On choisit un thé que l'on veut goûter, la dame en prend une poignée, nous invite à nous asseoir et commence son cérémonial pendant dix minutes. Elle met l'eau à bouillir et sort tous les ustensiles un par un : filtre, carafe en verre, plusieurs petites théières. Puis elle verse l'eau sur le thé, jette la première eau, ébouillante la théière, refiltre etc. et sert enfin le thé dans des tout petits verres, genre verres à saké.







Et vous savez quoi ? En Chine, Mc Do, ils livrent :