vendredi 2 octobre 2009

Gueule de bois mais des sacs et des billets





Emballes dans de jolis sacs en plastique, nos sacs sont enfin arrives jusqu'a nous, hier soir. Nous nous sommes donc precipitees pour prendre une bonne douche ... froide, forcement. Mais qu'importe.








Puis, apres un resto plutot pas bon, nous n'avons pas pu dire non au "on va boire un verre, vous venez avec nous?" des Israeliens, Polonais, Neerlandais, Bresilien et Argentin de l'auberge. Direction le bar le plus proche et peu apres trois bouteilles de Vodka (a huit), en shot, on etait a peu pres tous d'accord pour dire que ce n'etait pas forcement la meilleure idee du monde. Et ce matin (enfin, vers 13h) on s'est aussi dit qu'avec une addition de 350 roubles (environ 8 euros) chacun pour tout cet alcool, on aurait pu s'attendre a cet horrible mal de crane ...

Mais bon, vu qu'on n'est pas venues a Moscou pour cuver (pas que), Emilie et moi, apres une patate au four mangee dans un stand de rue, nous sommes attaquees aux billets de train. Munitions : passeport, carnet avec ecrit les jours, date, ville de depart et d'arrive en cyrillique, dico de poche et les mots "je voudrais" et "billets" bien en tete. Destination : le quartier des gares.

Etonnament, la premiere partie de l'affaire (Moscou-Yekaterinbourg, Yekaterinbourg-Irkourstk) fut longue mais plutot facile. Les dames des guichets font un peu peur au premier abord surtout que voyant qu'on ne comprend rien, elles ont tendance a crier, ce qui donne l'impression de se faire engueuler ... Mais, en fait, passe ca, elles finissent toujours par etre hyper sympa, serviable et a faire des blagues, en tout cas, elles rigolent.









Les choses se sont corsees pour le billet Irkourstk-Oulan Bator, international donc. Apres avoir ecume tout le quartier des gares pour trouver les "international kassa" en brandissant notre carnet sous le nez des gens, nous avons atteri a une caisse.


Apres avoir tout bien explique, la dame a tout tape sur son ordi pendant 10 bonnes minutes. Et la, soudainement : "niet miesta niet miesta!' ("il n'y a plus de places"). Puis, zip, la dame referme la vitre de sa caisse et nous laisse la, depitees.

Et c'est reparti pour un tour dans le quartier des gares a chercher un cyber cafe pour tenter de faire quelque chose via internet sans s'eloigner trop. Apres avoir pietine environ une heure dans les dedales de boutiques et stands de bouffes, nous avons trouve l'un des cyber les plus miteux du monde. Si si : vous avez deja vu vous un cyber ou les deux mecs a cote surfent sur des sites pornos ? Ah non pardon, chez ce moustachu a lunettes ce sont des images pornos d'enfants ....


Bref, tout ca pour revenir a la meme caisse, que la dame a finalement rouvert et pour prendre un billet un jour plus tot. On la soupconne de nous avoir dit la premiere fois que ce train etait dispo mais bon, en russe quoi.

A 20h passees, histoire de dire qu'on n'avait pas fait que les billets dans la journee (journee gueule de bois rappelons le), petit tour sur la place Rouge de nuit. Pas mal.


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